Réenchantons le futur !

Les villes sont de plus en plus intelligentes, paraît-il. Mais de quelle intelligence parle-on ? De celle, numérique, qui gère nos déplacements et organise la cité ? Ou de celle qui nous incite à optimiser, ensemble, l’usage des ressources ? 

Le concept de Smart City est né en 2005 : c’est l’ancien président Américain Bill Clinton qui aurait demandé à Cisco, géant américain des Technologies de l’information et de la communication, de réfléchir à une manière de décongestionner les grandes métropoles urbaines afin de réduire les émissions de CO2.
Si Lyon apparaît dans le classement mondial du Parlement Européen établi en 2015 comme capitale française des villes intelligentes, cela est lié aux bâtiments autosuffisants, aux voitures électriques en autopartage, au cogénérateur à huile de colza et au système de géothermie, installés dans le quartier Hikari, premier îlot urbain à énergie positive d’Europe.

La vision de la ville intelligente repose-t-elle donc uniquement sur une gestion urbaine assistées par ordinateurs et compteurs interposés ? Comment les citoyens peuvent-ils participer au fondement des villes intelligentes ? Les TIC peuvent-elles répondre aux besoins réels des habitants ? Ces villes intelligentes sont-elles vraiment plus écologiques ?