L’Univers a un goût de framboise

Au début, le cosmos en effervescence… puis l’expansion, la Terre et les Néandertals. Dans un univers intimiste, Zoé nous raconte l’origine de tout, et nous questionne sur qui nous sommes aujourd’hui et sur notre manière de voir le monde.

Le personnage présent sur scène n’est pas un homme de science. C’est une jeune femme. Curieuse et passionnée, elle vient nous parler d’astrophysique et de paléoanthropologie. Certaines informations la bouleversent, d’autres l’émeuvent. Ce qui la guide, c’est l’urgence à dire la poésie de ces thématiques. « Ce personnage, après tout, c’est moi. »

« Vous connaissez la paléoanthropologie ? » Un tas de sable pour l’Afrique, un autre pour l’Europe et un dernier pour l’Asie. Différents galets, représentant les différentes espèces humaines, migrent, se rencontrent et s’accouplent. Car oui, aujourd’hui dans notre ADN, les scientifiques retrouvent la trace d’espèces disparues. D’autres humains. Des espèces éteintes qui continuent à vivre en nous.

« Vous saviez qu’il y a autant d’atomes dans une molécule d’ADN que d’étoiles dans notre galaxie ? En fait, chacun d’entre nous est comme un petit univers à lui tout seul. »
Alors, Zoé explique la naissance de l’univers, le Big bang. Des galets noirs deviennent tour à tour la matière primordiale du cosmos, puis les galaxies, et enfin les systèmes solaires, pour arriver jusqu’à notre Soleil.

“L’Univers a un goût de framboise […] est un objet spectaculaire, intelligent et émouvant. La forme choisie : la visualisation de l’espèce humaine, puis de l’Univers ensuite, par le truchement de différents minéraux, lui permet une poésie visuelle immédiate par le décalage métaphorique. Mathieu Dochtermann – Toute la culture

Mise en scène et interprétation : Zoé Grossot, Regard extérieur et collaboration artistique : Lou Simon, Administration : Amé Wallerant, Avec le soutien de la ville de Paris, Crédit photo : Christophe Marand