Peut-être le Hasard

Dans la lignée de son premier spectacle Ceci est mon corps, Agathe Charnet poursuit un travail d’auto–fiction théâtrale populaire, exigeant et tendre, à la frontière de la pop-culture, de la sociologie et de la littérature.

L’autrice vous invite à découvrir un extrait de son prochain spectacle, Peut-être le hasard, qui raconte de façon vivifiante, humoristique et frontale le parcours d’une femme de cinquante ans atteinte précocement de la maladie d’Alzheimer et celui de sa fille, vouée corps et âme à son accompagnement vers une fin de vie digne. 

Animé par la passion de la mère pour le cinéma et la musique de film – et notamment pour sa fascination pour le petit âne d’Au hasard Balthazar de Robert Bresson – le spectacle constitue un vibrant plaidoyer pour la force des souvenirs qui nous relient au présent et pour la place prégnante à (re)donner aux êtres vulnérables, dans notre société de la vélocité.
Porté de façon chorale par trois comédiennes-chanteuses – dont une pianiste – évoquant tour à tour la narratrice, les trois Parques ou des maîtresses de cérémonie, et par un dispositif musical et chanté, Peut-être le hasard se déploie de façon épurée, au fil du texte et de l’émotion, à la façon de la partition qui guiderait une projection de cinéma muet. 

Texte et mise en scène : Agathe Charnet Avec : Léopoldine Hummel, Julie Julien, Clara Lama-Schmit Collaboration artistique : Virgile L. Leclerc et Lillah Vial Scénographie : Anouk Maugein Création sonore : Karine Dumont Création lumière : Mathilde Domarle Administration : Anna Brugnacchi, Le Petit Bureau Production : Mathilde Gueguen Diffusion : Anne-Sophie Boulan Production : Compagnie La Vie Grande; Crédit photo : Agathe Charnet